''Antonis Samaras, le leader de la Nouvelle Démocratie (ND), le parti conservateur grec, a une nouvelle fois fait la démonstration de sa nocivité. Le chaos issu des élections législatives de dimanche lui est, en effet, largement imputable. Poussé par une ambition insatiable, ce parfait représentant de la vieille classe politique grecque corrompue et clientéliste a exigé un scrutin anticipé au lendemain de la chute de Georges Papandréou et de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale dirigé par l’ancien vice-président de la Banque centrale européenne, Lucas Papademos, en novembre dernier, et ce, sans attendre l’échéance normale de l’automne 2013. Il espérait ainsi rafler la mise, persuadé que le rejet du PASOK lui profiterait. Ses partenaires européens l’ont alors mis en garde : organiser une élection en pleine cure de rigueur et alors que les réformes n’ont pas encore commencé à produire leurs effets ne pourra que déboucher sur une Grèce ingouvernable..''
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