« Jeu, set et match » : aux
petites heures du mercredi 11 décembre 1991, à Maastricht, le Premier ministre
conservateur d’alors, John Major, clame sa joie d’avoir tout obtenu ou presque
de ses partenaires, tant sur la monnaie unique que sur le social. 25 ans plus
tard, aux petites heures du vendredi 8 décembre, Jean-Claude Juncker, le
président de la Commission, et Michel Barnier, le négociateur du Brexit, ont la
décence de se montrer infiniment plus diplomates avec un pays qui termine à
genoux la première partie des pourparlers de sortie de l’Union. De fait, il
s’agit moins d’un « accord » que d’une capitulation sans condition de
Londres : si Theresa May, la Première ministre britannique, veut sauver
les meubles alors que tous les voyants économiques virent au rouge, elle n’a
d’autres choix que d’accepter toutes les exigences des Européens. Décryptage du
premier rapport de 15 pages publié hier.
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