''A première vue, Athènes ne paraît pas être en campagne électorale.
La canicule et ses 37° font toujours rage, les touristes restent
nombreux, les plages du Sud de la capitale sont bondées, les jeunes gens
continuent d’envahir les terrasses -les législatives anticipées du 20
septembre ont repoussé la rentrée universitaire. Aucune affiche
électorale dans la rue. Seul indice qui pointe que, cet été, l’Histoire
s’est brusquement accélérée en Grèce, ces affichettes du non ("OXI")
collées partout. Elles rappellent que début juillet, le gouvernement
d’extrême gauche (Syriza) organisait en un temps record -une semaine!-
un référendum, pour ou contre le plan d’économies des créanciers.
Qu’ensuite, malgré la victoire du "non", Alexis Tsipras signait à la
stupéfaction de beaucoup de ses soutiens, un 3è plan d’aide à la Grèce,
assorti de conditions très dures pour le pays.''
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