Friday, September 4, 2015

Petros Markaris: "Syriza n'est pas un parti de gauche, c'est un parti eurosceptique et anti-mémorandum" Jean Quatremer

Beaucoup de citoyens ont expliqué qu’ils avaient voté non au référendum parce qu’ils n’avaient plus rien à perdre…
Je suis très surpris qu’ils aient dit ça. Parce que s’ils avaient été attentifs à l’évolution de la situation durant les cinq derniers mois, ils se seraient aperçus que l’on a toujours quelque chose à perdre. A chaque fois, ils disent : nous n’avons rien à perdre. Et à chaque fois, nous nous retrouvons dans une situation pire que celle d’avant.A Istanbul, nous racontons une histoire drôle. Sous l’Empire ottoman, un chrétien est condamné à mort par pendaison. Quand il l’a su, il s’est signé et a dit : c’est le moindre de deux maux. Le pope, assis à côté de lui, lui dit : mon fils, qu’est-ce qui peut arriver de pire ? Sait-on jamais, mon père, lui répond-il. Un jour avant la pendaison, la peine est commuéeen empalement. Il a dit alors au pope : Vous voyez ? Il y a toujours pire.

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