''Le débat actuel sur la Grèce se focalise sur la question de la dette, mais
celle-ci a déjà été restructurée (105 milliards d'euros dus aux banques ont été
effacés). Aujourd'hui, la dette grecque appartient pour 75 % à des
créanciers publics, le FMI, la BCE et les autres pays membres de la zone euro
; le taux d'intérêt payé par la Grèce est en moyenne de 2,36 %, à
peu près autant que l'Allemagne. Certes, la dette publique hellène est très
élevée, 177 % du PIB, et on peut avoir des doutes sur la capacité des
Grecs à la rembourser. Mais focaliser le débat sur la dette et sa soutenabilité
est une grave erreur.
Le vrai problème de la Grèce est sa capacité à construire un Etat capable
d'éradiquer la corruption, le clientélisme, de mettre en place une administration
efficace, capable de lever l'impôt et de libéraliser l'économie. Continuer à
faire des transferts massifs vers Athènes au nom de la solidarité européenne
sans mettre en place des réformes structurelles profondes serait une erreur..''
Lire la suite..
No comments:
Post a Comment