Qui sortira vainqueur de la crise grecque ? Pas grand monde. Athènes ? Si un accord est trouvé, ce qui n'était toujours pas gagné mercredi 24 juin au matin, Alexis Tsipras, le premier ministre de la gauche radicale, reviendra de ses cinq mois de lutte avec les créanciers du pays (Banque centrale européenne, Commission, Fonds monétaire international) avec bien moins dans ses bagages que ce qu'il avait promis aux Grecs quand il a été élu fin janvier.
Il est loin le programme de
Thessalonique qui avait convaincu plus du tiers des électeurs de voter pour
lui. La fin de l'austérité, de la " troïka " des créanciers, du
" mémorandum ", ce programme de réformes imposé par Bruxelles ? Pas
franchement. Pour pouvoir toucher les nouveaux prêts dont la Grèce a urgemment
besoin afin de payer ses dettes, Tsipras a dû accepter la poursuite des
privatisations, dont celle, emblématique, du port du Pirée. Il s'est aussi
engagé sur une réforme des retraites plutôt amère, notamment pour les candidats
au départ en préretraite. Idem pour la TVA, qui pourrait être relevée sur
beaucoup de produits et introduite dans les îles bénéficiant jusqu'à présent
d'exemptions.
La suite a lire..
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