Le casting du nouveau gouvernement belge,
révélé au lendemain de l’accord de majorité qui unit pour cinq ans les
Flamands de la N-VA, du CD&V (chrétiens-démocrates) et de l’Open VLD
(libéraux) aux Francophones du MR (libéraux), a sonné le sud du
Royaume. Pour la première fois dans l’histoire belge, tous les
portefeuilles clefs reviennent, en effet, aux partis flamands qui ne
laissent que des miettes à leur partenaire du MR. Autant dire que le
libéral francophone Charles Michel, certes premier ministre, n’est
qu’une tête de gondole qui dissimule à peine que le Royaume de Belgique
est désormais dirigé par la Flandre. Le plus inquiétant pour les 40 % de
Francophones (Wallonie et Bruxelles) est que ce sont les
indépendantistes de la N-VA qui se taillent la part du lion.
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