''Mais l’un ne va pas sans l’autre, comme l’a rappelé brutalement Jörg Asmussen, le membre allemand du directoire de la Banque centrale européenne (BCE) : « la Grèce doit respecter le plan d’aide si elle veut demeurer dans l’euro ». Une menace directe sans précédent. Les gouvernements européens sont tous sur la même longueur d’onde : « nous devons dire à présent au peuple grec que la situation est sérieuse, qu’aucun pays de l’Union ne pourra débloquer ne serait-ce qu’une parcelle de ces 130 milliards d’euros que nous avons mis à la disposition des Grecs s’il n’y a pas de gouvernement en état de fonctionner qui respecte les règles établies et gère l’argent qui est versé », a notamment déclaré, hier, le chef de la diplomatie luxembourgeoise Jean Asselborn. En Grèce même, Ghikas Hardouvelis, le conseiller économique du premier ministre sortant, l’ancien vice-président de la BCE, Lucas Papademos, a mis en garde ses compatriotes : « si nous disons non à tout, nous sortons de la zone euro », même s’il estime qu’il existe une « marge de renégociation », comme le pensent aussi les leaders de la ND et du PASOK. « Mais il ne faut pas la surestimer et penser que tout d'un coup quelque chose a changé en Europe parce que le peuple ici a crié non ». Il revient aux Grecs de « rentrer dans la logique » de leurs partenaires « car c'est eux qui donnent de l'argent », a-t-il prévenu..''
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