''Que veut précisément le chef de l’État ? Il ne le dit pas. En 2007, il dénonçait les taux d’intérêt trop élevés et l’euro fort. Cette fois-ci, après cinq ans de pouvoir, il a compris que dans un système de change libre, la baisse de la monnaie ne se décrétait pas. Il peut difficilement dénoncer les taux de la BCE qui sont à 1 %, leur plus bas historique. Pas plus qu’il ne peut incriminer le rôle de Francfort dans la gestion de la crise des dettes souveraines et dans le sauvetage du système financier de la zone euro. La seule chose qu’il peut donc vouloir, c’est que la BCE prête directement aux États à un taux proche de zéro et ne se contente pas simplement de racheter de la dette publique sur le marché secondaire en cas d’attaque des marchés. En clair, il veut modifier le mandat de la BCE, ce qu’il n’a jamais évoqué, de près ou de loin, durant son quinquennat..''
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