"The clock is ticking" ("l’horloge tourne"), répète Michel Barnier. Après le vote des Britanniques, le 23 juin 2016, en faveur du Brexit, l'ancien ministre de François Fillon, Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et Édouard Balladur est chargé de conduire, au nom des vingt-sept États de l’Union européenne, la procédure de divorce avec le Royaume-Uni. Michel Barnier a disposé de deux ans, depuis le déclenchement officiel de l’article 50 du Traité de Lisbonne, le 29 mars 2017, pour négocier avec Theresa May, Première ministre britannique, un retrait ordonné du Royaume-Uni, tout en essayant de maintenir l’unité des Vingt-sept. Un jeu d’équilibriste alors que les sujets de la zone euro, des migrations ou de la transition énergétique opposent de plus en plus les Européens. Un point cristallise toutes les tensions au fil des mois : la frontière irlandaise. Theresa May doit faire face à la pression des "Brexiteurs" et du DUP – le parti allié nord-irlandais – qui rejettent en force la proposition de Bruxelles d’opter pour la solution du backstop : un "filet de sécurité" qui permettrait de conserver la frontière ouverte aux biens et aux personnes, le temps de trouver un accord sur les futures relations entre l’UE et Londres. Alors que Michel Barnier aiguise sa tactique "pour avoir toujours un coup d’avance", les Britanniques sont de plus en plus divisés et Theresa May met désormais sa démission dans la balance.
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