''C’est un choc sans précédent pour l’Union, un
« Brexit puissance trois » pour reprendre l’expression du président
élu. Au-delà de la personnalité même de Donald Trump, dont l’idéologie n’est
pas très éloignée de celle de l’extrême droite européenne, c’est la première
fois de son histoire qu’elle va être confrontée à un chef de l’État américain farouchement
isolationniste, tant sur le plan commercial que militaire, et hostile à la
construction communautaire. Ainsi, le 24 juin, au lendemain du référendum
britannique, Trump s’était félicité d’un résultat qualifié
« d’extraordinaire » et de « fantastique ». Un changement
de paradigme dont les conséquences n’ont pas fini de se faire sentir sur le
vieux continent, non seulement pour sa sécurité face à une Russie agressive,
mais aussi pour l’existence même du projet européen : « il faut éviter que
l’Union, infiniment plus fragile que les États, ne soit, après le Brexit et la
victoire de Trump, la future victime de ce rejet des élites et du
système », dit-on dans l’entourage de François Hollande, « car elle
n’y résisterait pas »..
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