''..Les Européens rappellent que la zone euro
est bien plus solide qu’en 2010, ce qui exclut tout « chantage », selon
le mot de Sigmar Gabriel, de la part d’un gouvernement Syriza : entre
l’union bancaire, le Mécanisme européen de stabilité (doté de 750
milliards d’euros), et la décision de la BCE de racheter la dette
publique des États qui seraient attaqués par les marchés, une sortie
unilatérale de la Grèce serait a priori gérable. Surtout, la Grèce n’a
pas les moyens de s’en sortir seule et Syriza le sait. D’ailleurs les
marchés l’ont bien compris : si les taux d’intérêt de la dette grecque
flirtent de nouveau avec les 10 %, ceux des autres pays poursuivent leur
baisse. En clair, une crise grecque resterait sans doute cette fois une
crise grecque..''
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