«On ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens.» Cette
affirmation du cardinal de Retz ne s’est jamais aussi bien appliquée
qu’au magnifique pataquès sur les engagements français vis-à-vis de
Bruxelles. L’Elysée avait habilement entretenu l’espoir au sein de la
majorité de renégocier avec Bruxelles au moins le «rythme» de
la réduction de son déficit public. Les députés ont eu d’autant plus
envie d’y croire qu’ils l’avaient longtemps espéré. Avec l’arrivée de
Manuel Valls à Matignon, la petite musique subliminale a pris un peu
plus de consistance. La France allait «discuter» avec
Bruxelles, promettait même Michel Sapin, le tout nouveau ministre des
Finances. Sauf que pas du tout. Il n’y aura finalement ni inflexion, ni
changement de rythme, ni modification de calendrier. Non pas parce que
Bruxelles aurait dit niet aux revendications de Paris, mais tout
simplement parce que l’Elysée a renoncé à ses requêtes, de peur de se
voir infliger une fin de non-recevoir..
La suite a lire..
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