“Une Europe sans la Grèce aurait été comme un enfant sans certificat de naissance”
Pour Valéry Giscard d’Estaing, c’est une évidence, la Grèce doit faire partie de l’Europe. Elle le devait dans les années 80 quand elle n’était encore que candidate. Elle le doit encore plus aujourd’hui alors qu’on évoque pour la première fois l’éventualité d’une sortie d’un pays de la zone euro.
La Grèce serait donc le mauvais élève de l’Europe ? Certes elle a falsifié ses comptes publics et entraîné l’Europe dans une spirale infernale. Mais la Grèce c’est aussi Aristote, Platon, Périclès, Euripide ou Sophocle. C’est un pays qui par son histoire et sa grandeur passée a contribué à poser les bases de la civilisation européenne.
Que reste-t-il de cet âge d’or au moment où la crise transforme profondément la vie du citoyen grec dans tous les domaines, y compris sa santé ? Chômage, montée des extrêmes, inégalités sociales, peur de l’autre, culture en berne… La Grèce va-t-elle connaître un nouvel âge archaïque ?
En 10 lieux, en 10 thématiques, nous avons décidé de bâtir, dans ce web-reportage, un pont entre le passé et le présent, histoire de rappeler le lien intangible qui raccroche la Grèce à sa grandeur passée.
Fanny Lépine et Yannick Cador
Le Webdocument..
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