Une nouvelle fois la gauche française vient de s’illustrer par son hypocrisie à l’égard de l’Europe. Terrorisé par Jean-Luc Mélenchon et son socialisme national qui voit des « coups d’État » (contre le peuple, la démocratie, la France, etc.) et de « l’ultralibéralisme » partout, incapable de surmonter les divisions héritées du référendum de 2005 sur le Traité constitutionnel européen, la gauche est gravement paralysée sur les questions européennes. Le vote par l’Assemblée nationale, sur la ratification du traité instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES), mardi, en a fourni, une nouvelle fois, la pathétique illustration. "Une faute historique" pour "un parti de gouvernement", a justement dénoncé François Fillon, le premier ministre. De quoi être inquiet sur sa capacité d’action si elle parvient au pouvoir (relire l’interview de Daniel Cohn-Bendit, coprésident du groupe vert au Parlement européen, ici, et la tribune publiée par Le Monde daté de samedi et signée par Jean-Paul Besset, Daniel Cohn-Bendit, Alain Lipietz, Yann Moulier Boutang, Shahin Vallée).
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